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Critiques positives
31 janvier 2014

Lectures en cours

Sur mon bureau : 

Le Sermon sur la chute de Rome _ Jérôme Ferrari (éd. Babel, 204 pages)... Prix Goncourt 2012.

Il n'a pas reçu le prix pour rien, mais ce n'est pas le genre de livre que l'on peut lire dans le métro... Ces phrases à la Proust donnent du fil à retordre, personnellement je le lis à voix haute, sinon j'en oublie le début ! L'écriture est vraiment fine et chaque mot à sa place.

 

Dans les Toilettes

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire _ Jonas Jonasson ( éd. Pocket, 506 pages, 2009).

Pour le coup c'est le genre de roman que vous pouvez lire et dans le métro, et en vous séchant les cheveux... un peu partout en fait, il ne faut pas beaucoup de concentration, et les événements sont assez cycliques pour que vous ne vous perdiez pas si jamais vous lachez le livre 2 semaines, avant de reprendre la lecture. C'est très gai, ça change !

 

Sur ma table de chevet (oui bon par terre en fait)

Maigret _ Simenon.

L'été dernier, j'ai eu pour 6 euros, 6 épais énormes volumes de publications de Simenon (dont les Maigret). Bah oui, moi quand j'étais petite les Maigret à la télé, je n'irai pas jusqu'à dire que j'aimais, mais je regardais les après-midis où je réussissais à rater l'école parce que j'étais "malade". 

Les histoires de Simenon ne sont pas si anciennes et pourtant elles nous font voyager dans des temps qu'on ne connaît plus. Simenon réussit à transcrire les ambiances parisiennes fumeuses, lourdes, graves, et pollués, et il nous fait découvrir des métiers disparus qui autrefois avaient un sens. C'est sans doute parce qu'alors on ne prenait pas l'avion, on ne prenait pas la voiture quotidiennement, et le train n'était pas le TGV, que les villes et villages que décrit Simenon ont une identité propre et sont tous viables : c'est très agréable de lire quelqu'un qui décrit un village ou un quartier plein de vie, de ressources, de bourgeois, d'ouvriers, alors même que cela existe et qu'il n'y a pas un brin de nostalgie dans tout ça. Et puis oui chaque ville, sans doute parce que la distance avait alors encore tout son sens, et que les villes se développaient séparément de manière lente et unique, chaque ville a une identité propre. 

 

A lire : La maison des absents _ Tana French

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  • Une 4e de couverture n'est parfois faite que de quelques mots, une couverture se résume parfois en un titre, et un nom n'est pas gage de qualité. Ce blog est destiné à la critique, dans son acception la plus positive.
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